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Le jour

19 Juillet 2018

puisque le jour augmente

la lumière et que le jour nous

noie et

qu’il faut du jour pour boire

cette lumière

l’homme dira du jour

qu’il est un compagnon fidèle

l’éclairant

puisque le jour augmente

la lumière

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19 Juillet 2018

d’ajuster comme l’ontologie

la logique

ou les peintures,

 

ça veut dire pousser Dieu

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19 Juillet 2018

 

l’enchainement rapide

de la mort et de la vie

la beauté du site poétique

 

nul n’ignore

l’enchainement rapide

de la mort et de la vie

 

surtout ne pas faire semblant

imaginer des lieux très purs

 

car

le poème est un acte

plutôt : le poème est la destination d’un acte

 

or, tout acte existe

dans l’enchainement rapide

de la mort et de la vie

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La fin de la poésie

19 Juillet 2018

que pense le poème ?

le poème a chez lui, dans la maison qu’il n’ignore pas

une pensée     et le poème dit le mot en forçant la pensée

déchiffrant les hiéroglyphes de la nature

il a de ça

il y a de la présence au monde un peu plus qui pousse

lorsque le poème s’émet

le poème pense tous les jours

mais lorsque sa vie prend fin, le soir quand je commence à boire

il ne pense plus

il ne force plus rien

il s’absente

et j’en crève

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Le café germanophile de la rue Titon

19 Juillet 2018

le café est germanophile. mais la serveuse ne parle pas.

mon sexe est grand comme une pile. mais la serveuse ne parle pas.

 

Parle-t-elle ?

Oui, lorsque je lui parle.

Ainsi la serveuse ne parle que lorsque je la porte à parler.

Je porte à parler.

 

Je parle à porter la serveuse à faire mon café.

 

 es muss sein.

Mais qu’est ce qu’il faut Anto ?

il faut que la serveuse se mette à parler.

la serveuse peut parler : je l’ai vu parler à son patron.

 

le café est germanophile. mais la serveuse ne parle pas

la serveuse ses seins sont une presqu’île. mais le café n’est pas une mer.

 

Ainsi dans la procédure du comprendre mon rapport à ce café et à cette serveuse et à son patron est biaisée. Car je ne comprends pas pourquoi elle ne me parle pas.

Or, lorsqu’on parle à un autre être humain, on a déjà décidé de comprendre l’autre être humain.

Mais la serveuse se maintient dans son mutisme. (vient l’idée du poème++++ une présence pure)

Mais quand je lui parle je porte le monde, je traduis un sentiment étrange qui fait de ce café tout l’univers rapetissé, ici.

Peut-être, que dans ce lieu où il n’y a rien d’autre que moi et elle,

il n’existe que mon désir qu’elle me parle.

Pour enfin comprendre la relation qui unit les êtres.

 

Beckett parle de cette relation comme si il n’était qu’une relation dans l’existence : moi et elle.

 

Demain, je reviendrai au café germanophile de la rue Titon

cependant je n’attendrai pas que la serveuse me parle

 

(je me garde de la nostalgie de vivre)

 

je préfère garder ce café comme un univers

où deux êtres enfoncent un peu plus la réalité dans l’incompréhension de la réalité.

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19 Juillet 2018

Essayer de sentir les blessures avec les mots.

 

Penser l’ordre et l’arcane

 

                        pour enfin reconnaître l’ombre derrière soi.

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IBID

18 Juillet 2018

 

 

J’existe dans le bar

            j’existe dans le bar

                        il y a existence

 

Dans l’existence de moi-bar

je m’écoute dans l’apprentissage

                                                                       Il y a que il y a

                                                                       des sens

 

                                                                       Il y a que il y a

                                                                       l’instant après l’instant

 

dure comme durabilité

mur de framboise

j’imagine le mur de framboise

dans le bar je bois une framboise

comestible

 

et je nage et j’embrasse le sens de Léthée

 

Vive la vie, vivre la vie dans la framboise

                                              

 

                                                                       sentiment perdure

                                                                       sel blanc, sel brut à l’épreuve

                                                                       du sans-visage

 

                                                                                                          l’existant

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Au Sully Strasbourg St Denis. 21h37, 23 Janv. 2014

18 Juillet 2018

 

 

Elle touche la parole, ce qui touche

c’est la parole

c’est l’habit.

 

Plus il y a d’habit

Plus il y a de parole.

 

La parole c’est l’habit

La parole c’est l’habitable

 

                                               J’exerce la vie

                                               dans la parole

                                               de l’habitable

                                               la parole de l’exercice

                                               oral entre habit

                                               et maisonnette

                                                                                   On se couvre de parole

                                                                                   Et on se plaint dans le recouvrement

                                                                                   On parle la fausseté

                                                                                   On parle dans l’habitable

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À Louis Le Kim

17 Juillet 2018

si je cherchais le bien

mais je cherche

 

le bien beau geste

de faire jour

dans l’extérieur et dans

l’intérieur

 

mais je cherche

pourtant ruine

tout silence porté

du cadavre du bâtiment

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Écrits de rage (après la dispute avec maman)

17 Juillet 2018

 

passé, corps passé, en lui-même détourné

 

trace du corps : Refus

et

Imitation du corps de rage

Veut dire : nettoyer la cuvette

Revenir, dit-il, au poème de l’an 0

                        suicide du second corps

                        traqué mental

a pris le gîte Ledru-rollin

pour une féminité

« j’en peux plus, je suis fatigué »

TAGUEULE est ordonné à la phrase

réelle ; - suicide veut dire : ne plus avoir de mère

 

Observer le silence lorsque le défunt

, le second

, toujours second

  • après nous : qui nous requiert

par pure politesse répond

TAGUEULE, sentence

véritable du corps vivant,

pourtant il manque

l’élan de vie

                        la biologie hasarde au détour une présence divine –

            non, ce n’est plus là, c’est passé en nos corps

 

Rire – faire du temps dans l’espace

                        ajourner le travail, l’aberrant

                        travail du scénario ouvert

                        à toutes les femmes.

@                    Leurs enfants entonnent

                        le songe, minable – inaudible

                        il n’est pas eux –

                        miracle médiocre

 

Corps passé de corps

            invitation au loisir

            virtuel, qui ne répond que : Refus

            Néant ajourné, l’aberrant fil

            d’herbe

            dans le geste du poème –

 

Boire.

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