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je ne veux pas que tu me meures je ne veux pas mourir dans toi comme ça je ne veux pas que tu me fasses la nuit je ne veux pas finir dans ton corps que je ne sois plus là où tu as envie dans tes pensées ne me meurs pas ne me fais pas nuit fais autre chose...
Et j'en crève
que pense le poème ? le poème a chez lui, dans la maison qu’il n’ignore pas une pensée et le poème dit le mot en forçant la pensée déchiffrant les hiéroglyphes de la nature il a de ça il y a de la présence au monde un peu plus qui pousse lorsque le poème...
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j’y suis dans ce moment de fraîcheur inconnu dans la ville sûrement personne ne croit en moi j’y suis pour de bon la piel s’est raffermi un son aux airs de déesses tulipe fraichement coupé herbe mon cœur
poème animaliste
tu as les traits tirés par le métal tu es notre matière notre pain notre vin toi à qui la parole s’est perdue ne l’ignorant pas la perte est devenue matrice il va de soi que tu es de l’ombre de la terre du nuage et de la pluie pour nos cultures intérieures...
À Faucher
une idée m’échappe alors qu’elle me creuse vous comprenez monsieur Faucher, en s’échappant l’idée a laissée quelque chose en moi, comme une trace. mais pas une trace aride, une trace sèche… non une trace fraîche et belle un fragment ce qui me frustre...
L'enfant
ce rien qui dit ce tout qui se tait comme cet enfant qui jamais n’a ri et le sait par la fenêtre la nuit qui dans sa chambre pénètre éteint tout ce qui peut être comme une lampe ou un cri ce rien qui dit ce rien qui dessine sur son visage ravalant tous...
Réfléchi
réfléchi sur l’intérêt des écrits sur œuvres lorsque j’écris sur une œuvre le poème peut, à la limite, se désolidariser de l’œuvre et avoir une qualité intrinsèque, ce parler sur l’œuvre devient unique et ouvre sur une autre œuvre autonome, le poème....
Réfléchi
Lorsque je commence un poème je laisse libre cours entre concept intérieur et perceptions extérieures j’agence quelques vers avec une dose de rythme, de figures de style avec des mots concept/perception Je laisse le poème se construire je place la punchline...
à l'intérieur d'elle
à l’intérieur d’elle il y a : des organes des poteries des glaces des ports des pas ports des long organes des petits des loisirs des charrues des noms facebook des sacs des mollets des plats de couscous et rien d’autre.
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« si on écrit après, après c’est tout sauf ça » / M /