Je vomis le Printemps des Poètes
J’ai attendu le poète contemporain qui a ses entrées aux 104. Il n’est pas venu. Personne n’est venu. J’ai attendu mon ancien mentor Batalla qui dirige le CiPM, il n’a pas répondu à mon e-mail. J’ai attendu des likes et des visites sur mon blog.
Je suis allé près de ton oreille, je suis allé voir ce que tu pointais de ton doigt
Et j’ai dit. Je suis enlacé par deux bras, ce sont mes deux petits bras. J’ai un bonnet de psychanalyste comme cousait ma grandmère schizophrène aux nouveaux venus.
Tout est évident
Tout est passe
Tout est tour ou roc (ancien nom en échec)
Tout ploie dans l’instinction
Tout est moi
Tout est pulpe de grenade
Et je vomis le Printemps des Poètes
24 mai 2015 à la terrasse du Pause Café
J’avais oublié qu’au ventre une torsion sombre – le coup de rein
J’ai oublié les bulles de laves d’aucune couleur sinon mort l’oublié statistique
La foule vivante m’égorge et piétine
La matière sonore que ma
Petite voix propose – enserré par mes côtes
Rien ne sort des propulseurs d’orgasmes. Je ne tiens
Plus
Rien ne tient ça passe par moi à l’intérieur des côtes : une manne terrible
Qui propose de boxer les émotions ;
Les différents visages tuméfiés
Une escorte de signes
Tous plus méchants les uns que les autres ou plutôt
Tous plus vagues les uns que les autres
Frexinet
Le véritable semble impossible à traverser
Seul le Frexinet cadeau qu’on a fait à maman
Me paraît la possibilité
Alors J’écris
Je Double
Puis je rends absent se dédoublement
Pour Arriver À la Mesure finale
Du luxueux pétrole
Bienarmé
Maître des analogies
Dis-moi comment rapprocher la pomme de la Terre
Et la Terre de la racine
Et la racine à la fleur arrondie
Ainsi je serai le meilleur de tous
Atteignant autant que possible
La neige
La coke qui règne
Vie et littérature
Même lorsque je lis je ne lis pas
J’infinis
Et des termes comme bureau, mère ou wc
Me paraissaient intolérables de débilité
Je suis la voie du rien, rien ne m’abuse
Rien me signifie
Et j’utilise le roman comme substitut
J’ai de la parole parlée
Elle fait silence
Entre moi et toi qui se donne le change pour pisser
Des maîtres me disent absence
Et ensuite le mot absentéifie le mot précédent
Dans leur réciproques feux intutiles
Lire coca dans la vie
Et lire coca dans un poème
Me ramène à l’étrange d’avoir à écrire
Dénombrer le soleil
Mille feux ardents
Rien qu’un moi à rien
Je bois du coca je lis le coca je pisse du coca
Rien n’a affaire avec la présence
Ma vie est un continuum de vérités
Le Ciel est mort
Et la page est rempli
Dieu est mort
Et mon ventre est plein de coca
Ou de bière ça dépend des heures
Naufrages et coups de cul pour avancer dans la foule
J’ignore la vérité
note
Il n’y a que la nuit que je sache vivre
Réfléchi
L’écriture démarre toujours sur un rien-à-dire. Elle ne commence pas avec un crime fait à la pensée ou un désastre quelconque. Elle démarre sur l’obligation du silence. Nous sommes sujets du silence autant que de la parole. Le silence est parole. Le refus de répondre est réponse et le poète découvre ce paradoxe au milieu d’un songe à minuit lorsque tumulte et silence se confonde pour garder dans sa main les dès qu’il ne jettera pas, laissant le doute d’un éventuel alexandrin que reproduiraient les deux dès à 6. Un doute inaltérable sur sa capacité à formuler de l’impensée à partir du hasard de l’impensable.
le linguiste face au poète
L’inférence de paul a manger des pommes est de dire que des pommes sont mangés par quelqu’un
Mais qui est paul
Et surtout qu’est ce qu’une pomme ?
Devinez
Non pas poésie mais police
Publié depuis Overblog
La véritable origine de la folie
C’est moi