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Articles récents

Abstraction lyrique

3 Janvier 2020

Des minutes où la patience ne calme plus

Alors jouer seul

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Flammarion pol gallimard al dante nous unes le clou dans le fer etc etc...

3 Janvier 2020

J’ai des mots à trier

Des noms à tuer

Des verbes à mordre

Et des pronoms à publier

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Avoir mal au ventre

3 Janvier 2020

Je me dois de vous dire
Que je suis un peu malade

Et qu’écrire en ayant un peu mal au ventre

C’est dur

Par ce qu’on pense au mal de ventre

Mais je pense à Des Esseintes

Qui s’est fait arracher la dent

Je ne sais plus s’il écrivait

Mais huysmans oui

Voilà c’était la petite histoire de l’écriture et du mal de ventre

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Boire

3 Janvier 2020

Ne pas boire. C’est hot. J’vous préviens c’est vraiment hot.

T’es là assis en train d’écrire. Et tu veux une bière. Mais tu la bois pas par ce que tu sais que tu vas avoir un enfant. Et qu’il faut pas trop boire. Pour son bien. Mais ça reste hot. Alors t’ouvres des poèmes de Bukowski pour boire par procuration mais ça fait l’effet inverse. T’as encore plus envie de boire. Pfiouuuuuuuu. Ohlalala. Merde.

Qu’est ce que tu veux écrire quand t’es pas pété. Pfiouuuuuu. Un petit verre de blanc. Pfiouuuuuuu. Ohalalala. Merde.

Mais tu résistes par ce que tu existes.

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L'éjaculation

3 Janvier 2020

Le soleil renverse la parole proscrite

En vraie du nord

En claire du sud

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Mes amis

3 Janvier 2020

J’ai toujours eu envie d’avoir des amis tels que je les voyaient, étant petit, comme amis de mes parents. Surtout de mon père (Jean Marie Durand, Virginie Linhart, Gaelle…)

 

Moi je n’ai pas d’amis

Je me suis rendu compte que je n’aurais jamais d’ami tel ce fantasme d’enfant.

Comme s'ils se comprenaient, en riant ou en s’engueulant.

Moi j’ai toujours été méfiant avec mes amis.

Je les aimais tout en émettant un doute.

 

Même arrivé 35 ans, je n’aurai jamais d’amis comme papa ni maman

Je serai seul avec ma poésie de merde

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Publié depuis Overblog

3 Janvier 2020

 

et je ne veux pas de larme

je ne veux pas d’accolade

je ne veux pas de je veux

je veux que tout se passe

comme si rien ne s’était passé

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"il fallait pas"

1 Janvier 2020

« il fallait pas »

c’est ce que

nous a dit

 

la voisine lorsqu’on a ramené une tarte aux pommes

 

je me demande

« il fallait qui alors ?

des rillettes,

des poils de pubis,

une tête d’homme arraché au tronc,

une brebis perdue ? »

 

non 

il fallait bien une tarte aux pommes

 

alors pourquoi nous dire

« il ne fallait pas »

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La tarte

1 Janvier 2020

Mon grand-père a préparé une tarte pour qu’on réveillonne chez les voisins avec un petit plus. C’est ce petit plus qui fait qu’en société on se dérange. On fait des tartes. On achète du vin. On peut même faire des cadeaux.

 

Elle était sur le toit de l’immeuble avec B., P. la copine de B. D. et d’autres je sais plus trop.

C’est confus. Tout est confus dans l’imaginaire de cette époque. Je suis fou à lier. Je suis en train de faire une tarte aux pommes avec pépé. J’imagine les paroles des voisins quand on va arriver « ah il ne fallait pas ». Alors qu’il fallait. Absolument. Je suis malade. Je prends pas mal de médicaments. Mais je fais la tarte normalement. Sans accès de déraison. Je vais montrer mes poèmes sur Hans Hartung avec les images du catalogue que maman a volé au MAM. J’ai envie de me branler mais je ne peux pas. Il y a la tarte aux pommes. La tarte aux pommes fait halte dans ma sexualité intime. « Oh non il ne fallait pas ». Il fallait quoi alors ?

Je couds des bouts de tissus pour faire un oreiller pour les pigeons. Toute semence est détestée..

 

Un jour j’ai fait une tarte avec mamanet. J’avais 8 ans. Elle n’était pas réussie. On n’aurait pas pu l’amener aux voisins. Mais pépé il sait faire les tartes. Je les fais avec plaisir. Pour les amener aux voisins et qu’ils disent « oh mais il ne fallait pas ». Alors qu’il fallait. Il faut toujours. Sourire, rire, aimer, se croiser dans les corridors, dîner avec des gens, luire immobile sous le scintillement brillant de la Lune etc...

 

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MADAME BOVARY DELIVEROO ET LA COCAÏNE et le nouvel an

1 Janvier 2020

MON RÉVEILLON DELIVEROO BOVARY ET DE LA COCAÏNE

Oh Bonne année Martin.
Alors que t’en a rien à carrer de Martin.
Les huîtres à la limite quand t’es invité tu les défonces toutes.
Je prends le tournant à gauche de Rivoli vers les halles.
Avec mon piaggio.
Tout le monde est pété.
J’aime Paris.
J’arrive en bas de chez mon pote me rappelle plus son nom de famille.
Je l’appelle il est sur répondeur.
Certainement en train d’acheter un mg à un dealer. Je patiente.
Je vois un mec rebeu deliveroo pas net.
Il me regarde inquiet.
Je lui dis t’inquiète mon père est commissaire.
Alors il se rassérène et me dit qu’il doit livrer 4 mg pour la soirée.
Ça s’annonce bien pourtant je déteste le nouvel an.
Je rentre avec lui. Malaise.
On a quoi à dire à un leur’ ? 
À part que pendant les trois ans aux services d’un leur’ plus haut gradé il devrait faire belek à pas se faire fouiller (d’où l’astuce ingénieuse du sac deliveroo).
Je sors de mon sac à dos un livre.
C’est Madame Bovary.
Je lis à haute voix le passage chez le marquis d’Yverbonnville.
S’ensuit une discussion le naturalisme à répétition entre Flaubert, Maupassant et le travers du symbolisme qui a fait éclater tout ça avec Huysmans.
Il a de bons arguments.
À un moment je suis à court, je ne sais plus quoi répondre. L’interphone répond enfin.
Je monte avec le leur’ on est un peu coincé dans l’ascenseur, on rit.
Il livre.
Un au revoir à répétition.
Y’a plein de gens. Des mecs et des meufs déjà complétement pétés.
Des mecs qui parlent de Hume et de Kant sur le rebord d’une fenêtre.
Y’en a un un qui dit (visiblement kantien) « mais qu’est ce qui te prouve que le soleil se lèvera demain ?" 
L’autre répond « eh bien l’habitude, l’expérience mon pauvre »
Visiblement je vais avoir du mal à « entrer » dans la soirée.
Y’a un cinéaste libanais que j’aime bien qui n’a pas l’air trop pété et plutôt aimable.
Je me dirige vers lui, nous entamons une discussion.
Je m’ennuie.
Il n’est que 22h43 sur mon Huawei.
Je me demande si je ne devrais pas partir aller baiser une meuf dont j’ai le numéro sur mon portable.
Malheur… Elle doit être aussi sous coke et Jack… Ça ne sert à rien.
Je m’emmerde grave tout le monde est pris dans les filets de la mer d’errance.
Je pique une Zubrowka, la mets à côté de Madame Bovary et descends.
Il fait froid.
Je reprends mon piaggio direction maison.
Je gare le bolide et monte les escaliers quatre à quatre, je suis encore sobre. 
Je n’ai rien tapé ni bu. Je me verse un verre de vodka dans un shot.
Le bois et regarde par la fenêtre. En bas
Des cailles.
Je commande un mg à mon leur’ première qualité.
M’assieds confortablement dans mon sofa.
Je pense à ma vie. Des images extraites de mon corps se morcellent.
Je ressors Madame Bovary. J’en suis à leur installation dans leur nouveau patelin.
Avec Léon qui kiffe bien Emma mais elle sur sa réserve. Je dévore.
Les pages passent et passent.
La sonnerie, je paye, je tappe un énorme rail. Et continue Flaubert.
Je paye un billet d’avion par internet à une amie mexicaine, une ex que j’ai rencontrée lors d’un voyage là-bas.
Elle a 20 ans. Elle est sucrée, suceuse, belle à tuer. Je l’appelle avant pour être sûr qu’elle vienne.
J’ai un rossignol bleu dans mon cœur, il veut sortir
Malgré la schnouf, malgré la zubrowka, malgré la mexicaine que je sauterai dans trois jours.
J’inhale la fumée d’une cigarette et boit de la vodka et tape.
Mais le rossignol bleu veut sortir.
Je veux pleurer.
Et vous ?
J’ai un rossignol bleu qui veut sortir de mon cœur mais je lui demande s’il veut détruire ma carrière. Comme Bertand Cantat ce con qui a tabassé sa meuf et est allé en zonz.
Je fume beaucoup.
Je bois beaucoup.
Je baise beaucoup.
Mais le rossignol continue à vouloir sortir de mon cœur
Alors je lui dit « ne sois pas triste, ton heure viendra. Pour l’instant laisse la coke augmenter le rythme cardiaque dans les veinules où tu loges et la zubrowka le diminuer »
Il y a un rossignol bleu qui veut sortir de mon cœur
Mais c’est la folie qui le veut.
Il veut sortir à la place de la folie.
Et je n’ai pas de place à part la folie.
Alors je le garde en moi.

Je finis le mg vers 6h j’écris un peu comme ça pour passer le temps.
Je me répète en moi-même « quand même un nouvel an seul avec de la coke et de la zubrowka c’est pas avouable ».
Alors aux différentes personnes qui m’appellent je réponds que je suis à de différentes soirées.
Je pense à Taya la mexicaine, c’est moi qui lui paye son billet d’avion quand même. Elle a intérêt à bien tourner la langue autour du gland comme l’année dernière quand j’étais dans sa chambrette à Mexico.
Je rentre dans la folie. Je me regarde dans la glace. J’ai grossi. J’ai pris le poids de la folie.
Tout à coup je repense à Yonville dans Madame Bovary et me dit que je suis un peu le Charles ventru dont elle veut se débarrasser.
Je ne suis plus avec la mère de mon enfant.
Pour l’instant il passe les fêtes chez elle avec ses grands-parents.
Le matin se lève. Comme quoi…
Il avait bien raison l’empiriste accoudé à la fenêtre de la soirée.

Je me mets sur mon lit, pense à ma fille.
Je m’endors.
Le nouvel an aura eu un accent de musique.

J’aime avicii, rené char, louise bourguoin, heidegger, ciruela, macron, la nuit, le rossignol bleu dans mon cœur, michel denisot, patrice leconte, charles berling, le mec du théâtre du rond-point, la cocaÏne, mon enfant, les curicculum vitae, éluard, la danse contemporaine, la pénétration, bob sinclar, le café, basshunter, mon grand-père, l’existence en général, yvon, normale sup’, youtube, alain badiou, les verres en plastiques, les industrielles, les chiens, le chien de mon ex surtout, la mauvaise compagnie, l’espoir, cézanne, les épluchures, lénine, hartung, les cheminées, les pavillons, emme bovary, les petits déjeuners, swann, les bateaux, surtout celui de franck, ma mère, l’argent, la bagarre, l’oubli, noël, les mauvais livres, les cannes à pêches, les bites, le mexique, mon cousin jérémie, le terme saudade, cy twombly, les marcassins, les petits noirs avec de gros ventres, regarder mon caca quand j’ai fini, l’art contemporain, les fées, le vin, la nuit, me tromper, écrire, avoir peur, sauter, lire, les cactus, la série avec kevin spacey, le romantisme mais pas trop, les couteaux, les filtres, la broussaille, l’idée d’un poème pas encore bien nette, les évidences et bukowski. Et c’est tout.

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