Top articles
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Mixage de tomate en confit de canard poêlé au rhum
Mallarmé était un connard arrogant c’est pour ça que je l’aime, je suis le petit sentier des énormités. Je suis un poète médiocre, mais je sais des choses que vous ne savez pas. Venez vous asseoir à côté de moi dans le petit matin je vous en apprendrai...
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Vie et littérature
Même lorsque je lis je ne lis pas J’infinis Et des termes comme bureau, mère ou wc Me paraissaient intolérables de débilité Je suis la voie du rien, rien ne m’abuse Rien me signifie Et j’utilise le roman comme substitut J’ai de la parole parlée Elle fait...
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24 mai 2015 à la terrasse du Pause Café
J’avais oublié qu’au ventre une torsion sombre – le coup de rein J’ai oublié les bulles de laves d’aucune couleur sinon mort l’oublié statistique La foule vivante m’égorge et piétine La matière sonore que ma Petite voix propose – enserré par mes côtes...
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Je vomis le Printemps des Poètes
J’ai attendu le poète contemporain qui a ses entrées aux 104. Il n’est pas venu. Personne n’est venu. J’ai attendu mon ancien mentor Batalla qui dirige le CiPM, il n’a pas répondu à mon e-mail. J’ai attendu des likes et des visites sur mon blog. Je suis...
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kainfri poulet
L’œil du Cul devait être 2 3 heures du matin il ne pouvait pas penser il ne le pouvait pas car travailler fatigue la vidéo fatigue la captation fatigue par le détail toujours détail pour le boulot. comme seule pensée (1) : mer de morphèmes fatigués nourrciers...
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Paul et nous 2
Je je est normal dans un monde où la chronologie est peu sûr au sens où il n’existe plus que des corps (empathiques je l’admets volontiers) Publicité Feuilles À Photocopiés Enfant Irritation Opéra Ouvrier Laisse De Chien ect… Alors Je je principiel à...
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Paul et nous 1
Je ne vais pas vers ce qui semble le plus simple. Dont acte. la petite terre de l’hôpital freinait le mouvement des étoiles. mais rien de plus solide qu’une étoile sorte de scellée verrouillages des murmures À Beatus soir était pro-fusion de petites entreprises...
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Lyrine
Je ne puis que travailler dans le brouhaha. Je travaille dans les cafés les bars les troquets. Une femme s’assoit en face de moi « Tu écris » dit-elle « Oui » Elle me demande de lui montrer mes poèmes les lit, et dans un geste rapide me les jette à la...
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réfléchi poétique
Ma confrontation avec la parole n’est pas de l’ordre de l’absurde mais plutôt de l’ordre d’une ondulation vertigineuse / confortante. Je suis un être tabou et c’est précisément pour ça que ma poésie est emprunte jusqu’à l’os par l’envie de se faire iconoclaste...
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Mon père
Papa avait l’idée d’utiliser mes écrits sur les peintures et les sculptures pour en faire un show. Ça devait s’appeler Les Dits sur Œuvres. On a fait un carton en clando à l’expo basquiat musée Louis Vuitton et au musée d’Orsay. Sauf que psychanalystes...
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Anoushka
Anoushka je t’écris des trombes d’eau où je me tiens. J’espère que tu me reconnaitras, lorsque volcanique je ne serai plus. Que tu feras honneur à mon nom par l’écoute du grondement de mon cœur malade. J’ai à mourir comme tout un chacun, toi aussi ma...
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La bête
J’ai l’oreille de la bête, elle entend tout : le cœur de la bête, les mastications de sa mâchoire, les mouvements des mains de la bête lorsqu’elle écrit, les replis de graisse qui se dandinent, la fabrication de son enfant, les pas du grand-père de la...
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Petit récit autobiographique
I. Le premier souvenir c’est le micro tremblement de terre dans le lit de mes parents. Je devais avoir quatre ans. Je venais tôt, ils dormaient et je les réveillais. Si je compte bien ils devaient avoir 31 ans chacun, car ils sont nés la même année. Après,...
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Les mystères de la littérature par Raphaël Enthoven
Il y a un plaisir qui s’insinue et déborde le simple détachement. Une jouissance de la médiocrité. Une habitude de moine tibétain qui se retiennent de chier des jours en se goinfrant de riz aux crevettes marinées (les enculés). Bref pour vous conter une...
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Les aventures de Milo
Il avait en poche quelques euros, pas grand-chose, de quoi prendre un café. Il voulait voir les gens d’une terrasse chauffée. Il s’asseyait et sorti de sa sacoche des feuilles et du papier. Avant qu’il n’ait eut même l’idée d’un ressac intérieur pareil...
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Construction
Le verbe n’indique rien, il ne dénote rien. Il promet. J’ai des cristaux de glaces sur les doigts et dans les yeux. La rue m’habite dans le matin et je me promets de tout quitter. Je n’ai pas d’autres souvenirs que le rien et le rien dénote mon attirance...
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Réfléchi sur la Beauté, Baudelaire et analyse d'un poème de Supervielle
On peut ne pas accepter le monde en tant qu’il est fondé rationnellement. C’est-à-dire par la mathématique ou plutôt l’ontologie des mathématique, la logique. C’est inacceptable. C’est trop évident. Il y a une autre acception du monde. Pour exemple, la...
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L'accident
J’ai aimé une fille. Ça a duré une dizaine de mois. Puis. Elle est morte. Avec mon bébé en elle. J’ai aimé une fille. Ça s’est déroulé sur dix mois. On a fait l’amour. Mon sperme s’est introduit en elle. Et il y a eu la conception d’un fœtus. Une chose...
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RÉFLÉCHI SUR LE LYRISME
La poésie contemporaine s’applique, par divers registres qui vont du néo-formalisme tarkossien à l’expression instantanée du présent qui se meut par et pour la conscience de l’instant ; mais pas du temps, ou en tout cas d’un travail à son encontre d’un...
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Texte sur Baudelaire idéal et Supervielle et son réel
On peut ne pas accepter le monde en tant qu’il est fondé rationnellement. C’est-à-dire par la mathématique ou plutôt l’ontologie des mathématique, la logique. C’est inacceptable. C’est trop évident. Il y a une autre acception du monde. Pour exemple, la...
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Huysmans
Je me dois de vous dire Que je suis un peu malade Et qu’écrire en ayant un peu mal au ventre C’est dur Par ce qu’on pense au mal de ventre Mais je pense à Des Esseintes Qui s’est fait arracher la dent Je ne sais plus s’il écrivait Mais huysmans oui Voilà...
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Le d4ng3R
Pourquoi ne se dire à soi-même que les mots des autres venus là pour trier les membres acoustico-vocaux je mêle l’insondable d’un torrent où les pieds s’y jettent et il fait froid et il fait chaud et il faut y aller retourner aux mots peut-être était-ce...
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La vie
Il descend à 14 heures boire un café Les tables ne sont libres Les tables du déjeuner sont parties Il dit à sa mère « Allez ciao je vais écrire » « Ouais ciao » Il commande un allongé à Thomas « ok » dit Thomas En l’appelant Anthony Il ouvre un livre...
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In fini
La marche impérieuse du sens aboli, je l’écoute attentif. C’est un signe, non des gravats, des gravats de mots et une tête coupée sur le sol. Irrespirable lieu du non-lieu. Je suis attentif. Je tombe, je me relève. Quelle est la valeur du sens ? Aucune....
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flower
Remplir le sac Dire des mots Prendre un train Dire des mots Peindre avec les éléments mis dans Le sac Doubler l’enjeu Et cela double du double A l’infini événement Cheminer Et voir une fleur Ne pas penser qu’elle est belle Mais penser qu’elle est une...